L’Instruction En Famille (IEF) qu’on appelle aussi parfois « l’école à la maison » concerne aujourd’hui en France moins de 0.5% des enfants en âge d’être scolarisés. C’est pourtant un mode d’éducation qui, au même titre que la parentalité positive et les pédagogies alternatives, a le vent en poupe et fait chaque année de plus en plus de nouveaux « adeptes ».

C’est plus d’une trentaine de familles qui se sont prêtées au jeu des questions / réponses de Miel Citron le Mag’ pour partager avec vous aujourd’hui leur expérience, elles que le « commun des mortels » a parfois tendance à regarder de travers du fait de leur mode de vie « hors norme ».

L’IEF en quelques mots

On parle d’IEF pour les enfants qui ne fréquentent pas du tout les établissements scolaires (publics ou privés) et bénéficient d’une instruction en dehors du cadre scolaire. Elle concerne les enfants âgés de 6 à 16 ans (la scolarisation n’étant pas encore obligatoire de 3 à 6 ans… mais elle le sera à compter de septembre 2019 ! ) et ne nécessite pas de faire de nombreuses démarches. Le maire et l’éducation nationale doivent être informés (faute de quoi la famille est passible d’une amende pouvant s’élever à 1500€ ! ) et la personne qui se chargera de l’instruction des enfants (que ce soit les parents eux-mêmes ou une personne de leur choix) n’a pas l’obligation d’avoir suivi une formation spécifique ou d’avoir des qualifications particulières. La seule « exigence » est que l’enfant doit acquérir un certain nombre de connaissances et de compétences que l’inspection académique se charge de contrôler de façon régulière. L’enfant doit en effet, à l’âge de 16 ans, « maîtriser l’ensemble des exigences du socle commun »

Pourquoi l’IEF ?

1 – un choix par défaut…

Dans le panel de familles qui ont répondu à notre enquête, on s’aperçoit qu’un certain nombre d’entre elles s’est tourné vers l’IEF (au début) plus par nécessité que véritablement par choix : enfants à haut potentiel (des petits zèbres quoi…), autisme, enfants « dys » … pour bon nombre des enfants de notre panel, le système scolaire classique n’était pas adapté. Parfois les écoles alternatives, peut-être plus adaptées, étaient trop loin et/ou trop chères. La phobie scolaire et/ou des problèmes répétés rencontrés avec le corps enseignant peuvent aussi conduire les parents à opter pour l’IEF.

« Léo était très renfermé à l’école, la collectivité avait tendance à lui faire vraiment peur. Autant il était très gentil et respectueux donc quasi aucune raison qu’il se fasse disputer mais entendre crier, voir se battre, entendre pleurer les autres avaient tendance à le paralyser. Du coup c’était des pleurs tous les jours car refus d’aller à l’école, il ne voulait plus dormir, ses habitudes alimentaires se sont dégradées … nous avons donc cherché d’autres écoles qui respectent plus le rythme de l’enfant mais toutes étaient trop loin, trop chers … donc on a eu connaissance de la possibilité de faire l’IEF. Aujourd’hui il demande beaucoup beaucoup à travailler mais suivant son rythme, on s’est rendu compte que ce n’est pas le matin qu’il est le plus productif pour le côté intellectuel mais très attentif pour créer et nous suivons le programme de l’Education Nationale plutôt l’après-midi. »

« (Nous avons opté pour l’IEF) suite à la demande de mon fils ainé, qui s’est complètement renfermé en grande section. Lui qui adorait l’école, ne voulait plus y aller. En discutant avec la maitresse, j’ai compris qu’elle avait tendance a vouloir le calme dans sa classe. Mon fils n’était pas bruyant, mais plutôt curieux et demandait souvent pourquoi, comment. Il est passé d’enfant très joyeux et curieux à triste et renfermé. Il a été déscolarisé aux vacances de la Toussaint. »

« Notre grand garçon, HP, avait de très gros soucis humains à l’école. Aucune volonté de trouver des solutions respectueuses de lui dans cet environnement nous ont poussé à chercher ailleurs ».

A cause du « harcèlement (moqueries, punitions, et pour finir, “bousculades”…) des camarades et du corps enseignant (deux instituteurs, deux ans de suite, et la directrice de l’école), parce que le profil atypique de notre enfant posait problème : surdité partielle (non perceptible pour l’entourage, mais posant des problèmes de compréhension et de concentration), hyperactivité légère car probablement “Haut potentiel” comme son père. »

« Mon aînée un peu atypique était incompris et mésestimé par les maîtresses de son école. Mon 2eme s’ennuyait bcp et sa maitresse ne voulait pas lui donner du travail à son niveau. Mon 3eme car je ne voulait pas faire de différence 😏 Un ras le bol général en fait de la part de tous. »

« Mon fils a la syndrôme asperger (diagnostiqué après déscolarisation). L’école n’arrivait pas à s’adapter à sa différence comme lui n’arriverait pas à s’adapter à eux. »

2- … ou un choix évident

Mais un certain nombre des familles qui nous ont répondu ont vraiment CHOISI l’IEF soit du fait de leur mode de vie (« nous sommes itinérants », « mon mari avait lui-même bénéficié de l’IEF ») ou par convictions personnelles :

« Pour que ma fille puisse apprendre à son rythme, selon sa cognition »

« Parce que je ne trouve pas que la place d’un enfant soit entre 4 murs toute la journée et que je voulais qu’il puisse davantage être en mouvement et au contact de la nature ».

« Je ne suis pas en accord avec la façon d’instruire les enfants ni la façon de s’adresser à eux etc »

« Notre fille s’ennuyait en maternelle et nous ne sommes pas en phase avec les programmes scolaires, ni le rythme scolaire ».

« Pour avoir un rythme de vie plus sain, pour que nos enfants s’ouvrent sur le monde, pour qu’ils aient plus de plaisir à vivre et à apprendre. »

« Je ne crois pas que le système scolaire classique soit adapté aux enfants et au respect de leur personnalité… »

« Transmettre nos valeurs au lieu de rentrer dans le moule »

 Et c’est ainsi que, dans la quasi-totalité des cas, des mamans se retrouvent à « faire la classe » à leurs enfants (car ne nous mentons pas l’IEF c’est un peu comme le congé parental : peu de papas sautent le pas, souvent pour des raisons financières d’ailleurs …).

 

Mais comment tu fais ???

C’est a priori une question qui revient souvent aux oreilles des personnes qui optent pour l’IEF.

Tout d’abord parce que, enseigner, ça n’est pas forcément quelque chose d’inné et qu’il y a quand même un « programme » à respecter (sous peine de « sanction » de la part de l’Education Nationale à savoir une injonction de remettre les enfants dans le système scolaire classique voire une peine d’amende de près de 5000€ si la famille ne respecte pas cette décision).

 

Si aucune formation n’est obligatoire pour instruire ses enfants à domicile, bon nombre de parents s’appuient néanmoins sur des ressources solides pour apporter le meilleur à leurs enfants… et l’ère du numérique les aide beaucoup dans cette démarche ! Outre les cours par correspondance du CNED et de Ker Iann par exemple, nos parents-témoins s’appuient sur l’expérience des autres familles pratiquant l’IEF (par des rencontres, en échangeant et en consultant des blogs ou des sites spécialisés sur le sujet), s’adressent à des associations et se renseignent sur les différentes méthodes qui existent en matière de pédagogie, d’enseignement etc. Etre parent- instructeur c’est donc un vrai job où on a encore plus que les enfants des devoirs à faire à la maison !!! Et plus le niveau scolaire augmente, plus il peut être difficile pour les parents d’acquérir les connaissances et les techniques nécessaires pour pouvoir permettre à leurs enfants d’atteindre le niveau attendu par l’Education Nationale. Mais nos familles-témoins n’ont peur de rien et même si un certain nombre d’entre elles n’envisagent pas de poursuivre l’IEF au-delà de l’école primaire voire du collège, la majorité se voit tout à fait poursuivre l’instruction à la maison au-delà !

La situation suscite aussi, de la part de certains, une certaine forme d’admiration voire d’envie. « C’est super, tu as fait passer ta famille en priorité de tout le reste », « tu profites vraiment de tes enfants de cette manière ». D’un côté, c’est chouette de passer toutes ses journées avec ses enfants mais d’un autre côté… comment tu fais ???

Et nos témoins nous le confirment, même si l’IEF est une merveilleuse expérience, ça n’est pas toujours facile au quotidien. Si certains s’y retrouvent pleinement, nombreux sont ceux qui reconnaissent un certain nombre de points négatifs à l’IEF … mais rares sont ceux qui, au final, regrettent ce choix.

 

1- Les points négatifs de l’IEF

La première difficulté évoquée quand on met en avant les aspects négatifs de l’IEF est d’ordre financier, obligatoirement, puisque que cela contraint généralement l’un des deux parents à ne plus exercer d’activité professionnelle (même si l’une de nos familles -témoins a réussi un tour de force avec deux parents instructeurs qui ont chacun un emploi salarié à temps plein !).

Mais ils sont aussi nombreux à évoquer :

« Le sentiment d’isolement, les regards accusateurs quand on sort pendant les heures scolaires, la peur de mal faire du parent instructeur en vue de l’inspection académique (stress ne pesant pas sur les enseignants qui n’ont aucune obligation de résultat eux…)»

« Le temps que cela demande. C’est un métier à temps plein. Il faut vraiment être sûr de soi. Ne pas avoir peur d’être constamment avec ses enfants. »

« Le coût en premier lieu, surtout pour une première année, où l’on “tâtonne”… donc des investissements inutiles par exemple, parce qu’inadaptés ou parce que l’on a vu “trop grand”… et parce que tout est à acheter, sans aucune aide de l’état…

[NDLR : notre enquête a montré d’ailleurs que très peu de familles avaient opter pour un espace « classe » au sein du domicile. Parfois un espace bureau (rarement utilisé comme tel soit dit en passant) mais pas ou peu de témoignages sur une pièce dédiée à l’enseignement pour les enfants. Tous les lieux sont propres à l’apprentissage !!!]

Ensuite, on doit tout inventer, avec le piège merveilleux de retomber dans les schémas de l’éducation nationale (objectifs en fonction d’un niveau supposé, horaires, et donc pression potentielle, leçons concrètement inutiles…).  Puis, le piège de vouloir trop bien faire, et y consacrer un temps et une énergie colossaux… Vivre dans la hantise du “contrôle de l’inspection académique” et de leurs jugements potentiels…  Enfin, devoir se confronter au regard des autres, leurs jugements, leurs appréhensions. Tout ceci demande énormément de remise en question sur de nombreux plans. »

« Les grands inconvénients sont de gérer les écarts d’âge des enfants et la sollicitation constante que cela implique, ainsi que la fatigue. Notre dernière fille a 15 mois. Du coup, j’attends que leur père rentre du travail pour faire des exercices demandant de la concentration car, avec un bébé dans les bras, je suis moins disponible pour certains types d’apprentissage en journée. La fatigue peut nous faire être impatients et rigides.»

 

 2- Les atouts de l’IEF

Fatigue, pression financière, regard des autres (parfois), investissement personnel …  Ce qui fait le poids par rapport à ces aspects négatifs et fait que les familles qui nous ont apporté leur témoignage ne regrettent pas leur choix, c’est en fait parce que l’IEF a aussi et surtout à leurs yeux de nombreux avantages. « Même si ce n’est pas tous les jours roses, même si le doute est permanent, nous ne regrettons pas notre choix ».

 

« Personnalisation fine de l’instruction, selon leurs intérêts, leurs méthodes d’apprentissage, leurs difficultés (dys), l’humeur du jour aussi, et chez nous leur spécificité (enfants précoces). »

« Le respect du rythme de l’enfant, le fait de pouvoir nettement plus sortir, visiter, rencontrer, s’éveiller au monde qu’entre 4 murs d’école. Leur éviter d’intégrer des cases qui formatent les enfants au système. Finalement un enfant s’éveille très bien au monde en étant bloqué de rien. Cela ne veut pas dire qu’il vit sans règle et qu’il ne sera pas capable de vivre en société car au contraire l’IEF permet de rencontrer plus d’enfants de tout secteur, toute population, toute passion … Je trouve même qu’au contraire, ils sont plus ouverts au monde et plus bienveillants les uns envers les autres. Disons que ne pas être enfermé dans une salle de classe avec les mêmes 25 enfants toute l’année où l’instit demande que chacun fasse un effort pour se supporter quand il y a des soucis entre enfant, cela permet justement de ne pas créer de tension, ce qui fait que les enfants sont toujours ravis de rencontrer d’autres enfants et non aucune critique vis à vis d’un enfant qu’il rencontre. Finalement on nous dit souvent que Léo n’aura plus de copains, qu’il ne saura plus s’en faire … mais aujourd’hui la majorité des adultes ne sont plus “copains” avec les enfants de leur école … les relations amicales se créent principalement dans le monde “d’adulte” et dans l’enfance, je parlerai plutôt de “copinage imposé par l’État”. »

« Choisir son rythme de vie, respecter ses envies, profiter de ses enfants, leur transmettre ce qui nous importe vraiment. »

« Le respect des rythmes et spécificités de chacun. Ne pas développer de complexe si l’enfant rencontre des difficultés. Eviter la compétition, le stress des notes. Pouvoir encourager et nourrir un enfant vers ses passions et ses centres d’intérêt. »

« VIVRE vraiment AVEC ses enfants, avoir une vision positive d’eux. Renforcement de la personnalité de chacun. L’esprit de famille ! »

« En tant qu’enfant, les rythmes de vie et d’apprentissage sont respectés. En tant que parent, plus de temps avec son enfant et une réelle connaissance de ses apprentissages. »

« La personnalisation de l’enseignement, la possibilité de respecter ses besoins (sommeil, pauses…), l’éloignement de l’esprit de concurrence et des jugements dévalorisants, de la pression du résultat, un allègement des journées en nombre d’heures, et la possibilité de s’adapter au rythme de la famille, et non l’inverse… »

« Respecter le rythme de chaque enfant, travailler ce qui nous fait envie, être libre de sortir et découvrir les gens et le monde. L’enfant est confiant, sociable et s’intéresse à beaucoup de choses. Avec l’IEF, les enfants posent naturellement des questions et les réponses sont apportées le plus rapidement possible. Nous laissons beaucoup de place au jeu et prenons notre temps dans les apprentissages, sans pression. Les apprentissages informels occupent une large place dans notre instruction (faire les courses, rédiger la liste de courses, compter les fruits et légumes, peser, cuisiner, coudre…). La souplesse est le point fort de l’IEF (temps de travail, régularité, adaptation à chaque enfant). L’autre grand avantage est de découvrir et connaitre véritablement nos enfants, ce qui leur plait et comment ils apprennent. C’est précieux de passer du temps avec eux et de les voir s’épanouir au jour le jour. Enfin, le troisième point essentiel de l’IEF est le lâcher-prise. On apprend à réajuster nos priorités et à faire confiance à nos enfants, ainsi qu’à nous-mêmes. »

« L’enfant apprend à son rythme, souvent plus rapide qu’en classe, n’est pas obligé d’attendre, la qualité de l’enseignement est meilleure. Il n’est par conséquent pas obligé de se lever tôt et termine également sa journée plus tôt »

« Apprentissage en autonomie, par plaisir, selon les intérêts de l’enfant sur le moment »

 

Et les contrôles alors ?

Dans la trentaine de familles qui ont choisi de témoigner, rares sont celles qui vivent mal les « contrôle » de l’Education Nationale sur le degré de connaissances de leurs enfants.

« Le contrôle s’est très bien passé, avec énormément de bienveillance et d’ouverture d’esprit des deux côtés. Il est essentiel d’accueillir les personnes chez soi avec naturel et simplicité. Si nous sommes sur la défensive, voyant cette visite comme une intrusion, alors les personnes en face de nous vont aligner leur énergie à la nôtre et vibrer avec cette même énergie défensive et agressive. Si nous sommes détendus et ouverts, chaleureux, nous allons récolter cela en retour. Des visites agréables et dans la discussion vont amener les inspecteurs laisser de cotés leurs préjugés sur l’IEF. Ce qui compte pour eux et le bien-être de l’enfant. »

« Nous avons eu 3 contrôles, ils se sont bien passés et finalement je les vois comme un moment de conseils nécessaire. Ils viennent à 3, avec une psychologue scolaire et un conseiller péda, et sont bienveillants. »

 Mais c’est comme pour tout, c’est aussi et souvent une question de personnes…

« Je trouve ça très pénible, mes fils aussi. Tous regardé dans les moindres détails alors qu’on ne demande rien aux élèves scolarisés. Les réponses des exercices fait sur place sont largement ris en compte alors que l’enfant peu mal répondre à cause du stresse qu’occasionne l’étrangeté de la situation … Leurs exigences à suivre le programme… Et être “sympa” en direct puis par courrier faire des remarques à l’opposé…. Cette année ce sera dans leur locaux…. Avec 4 enfants dont un bébé et sans aide ça va être formidable de se déplacer avec tous nos supports et réalisation ! »

 

Et les enfants dans tout ça ???

Dans les « critiques » qu’entendent les familles ayant opté pour l’IEF, celle qui semble revenir le plus souvent c’est « mais tes enfants ne seront jamais socialisés ! ».

Les mauvaises langues diront que les enfants en IEF appartiennent forcément à des familles nombreuses, et donc qu’ils ont l’habitude d’être en contact avec tout plein d’enfants. Mais la réalité est toute autre puisque, par exemple, la quasi-totalité des familles ayant répondu à notre enquête ont un à deux enfants.

Et donc, les enfants en IEF sont-ils en manque du contact avec les autres enfants ? Souhaitent-ils retourner à l’école ? Pour la plupart de nos témoins, la réponse est catégorique : c’est non.

« Ils ne veulent surtout pas y retourner »

« Plutôt le contraire. En tout cas, il ne veut pas y retourner avant le collège, afin d’être sûr de ne pas retomber sur les mêmes instituteurs et camarades. »

« Notre aînée est heureuse en IEF après deux ans de maternelle très ennuyeuse. Elle pleure si on parle de l’école donc elle ne veut absolument pas y retourner. En revanche, notre cadette, qui n’a jamais été à l’école, souhaite découvrir ce que c’est et sera scolarisée en Janvier. Pas d’inscription définitive pour le moment, juste un teste d’une quinzaine de jours. Si cela lui convient, nous la scolariserons. »

« Non, “parce qu’à l’école, on ne peut pas courir quand on veut” »

Même si certains évoquent quand même l’envie de retourner à l’école… soit pour le lycée ou les études supérieures, soit juste pour « retrouver les copains mais certainement pas pour l’enseignement en lui-même ».

 

 

La rédaction remercie l’ensemble des familles qui a contribué à l’écriture de cet article…. Et ce sont à nos témoins que reviennent les mots de la fin :

« L’IEF m’a permis de voir grandir mes enfants et de les connaitre beaucoup mieux que si ils avaient passé la plupart de leur temps ailleurs. Je les vois à l’aise avec les gens, heureux d’être qui ils sont, curieux de tout et c’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux. »

« L’IEF est une grande source de joies, de questionnements, de doutes, de plaisir. Chaque journée est différente et la diversité des apprentissages qu’elle nous permet d’aborder est une mine d’or. De plus, les enfants sont en contact avec eux-mêmes et apprennent à se comprendre, se connaitre en profondeur, à profiter de leur enfance. »

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