S’il est relativement facile d’identifier les hard skills, ce n’est pas aussi évident pour les soft skills. Contrairement aux compétences techniques qui sont très souvent récompensées par un diplôme ou une certification, les aptitudes transversales personnelles sont plus subtiles à reconnaître. 

Or, pour pouvoir bénéficier des avantages des soft skills pour construire sa carrière professionnelle, la première étape consiste à identifier ses propres soft skills. Vous vous demandez sûrement comment identifier vos soft skills ? Vous pouvez le faire vous-mêmes en suivant un processus en deux étapes ou vous faire accompagner.

POURQUOI IDENTIFIER SES SOFT SKILLS ?

Le but de l’exercice n’est pas de savoir si vous avez les soft skills les plus recherchées par les entreprises ou pour le poste qui vous plairait, mais de parvenir à vous connaître davantage. Sans jugement. 

Identifier ses soft skills revient donc à s’autoévaluer en listant ses qualités transversales, humaines, émotionnelles et comportementales

Il n’y a pas une aptitude mieux qu’une autre. Chacune a la même valeur.

Par contre, en prenant conscience de vos soft skills, vous allez pouvoir :

  • trouver la voie professionnelle qui vous convient surtout si vous avez déjà manifesté le souhait d’entamer une reconversion professionnelle ;
  • envisager votre plan de carrière et détecter les opportunités d’évolution qui seront parfaitement alignées avec votre profil ;
  • apprendre à vous mettre en valeur vis-à-vis des recruteurs tant lors de la rédaction de votre CV que lors de l’entretien d’embauche.

De manière générale, connaître précisément ses points forts et ses axes de progrès permet d’avancer plus efficacement.

COMMENT IDENTIFIER SOI-MÊME SES SOFT SKILLS EN 2 ÉTAPES ?

#1- RÉALISER UN INVENTAIRE DÉTAILLÉ DE VOS COMPÉTENCES TRANSVERSALES

Comme il n’est pas toujours évident d’avoir un regard bienveillant sur soi sans avoir l’impression de s’autogratuler ou d’être prétentieux, nous vous conseillons de rester factuel pour cet exercice. 

Pour cela, lister de manière détaillée les compétences que vous avez eu l’occasion de mettre en application lors de vos expériences passées. Vous verrez qu’en reprenant les différentes missions qui ont pu vous être confiées jusqu’à maintenant, beaucoup de compétences non techniques ont eu l’occasion de s’exprimer.

En complément, repensez à ce que vos collègues et vos managers ont pu dire de vous. Souvent votre entourage professionnel souligne vos soft skills sans que vous le remarquiez.

Vous pouvez également repenser à des situations personnelles ou professionnelles désagréables, voire difficiles, et analyser vos réactions et comportements. Vous en apprendrez aussi beaucoup sur vous en situation de stress par exemple.

Si cela ne vous paraît toujours pas suffisamment concret pour vous lancer dans l’établissement de cette liste, vous pouvez vous aider des trois grandes familles de soft skills :

  • les soft skills liées à la communication telles que la faculté à communiquer, la prise de parole, la capacité à se construire un réseau, l’esprit d’équipe, le pouvoir de négociation, etc. ;
  • les soft skills liées à l’agilité comme la prise de recul, l’esprit critique, la gestion du stress, la créativité, la productivité, la force de proposition, la résolution de problème complexe, la capacité d’adaptation, la prise de décision … ;
  • les soft skills liées à la personnalité. On retrouve ici la persévérance, la résilience, la gestion du temps, l’empathie, la fiabilité, etc.

Notez toutes les aptitudes personnelles qui vous définissent le mieux avant de passer à l’étape suivante.

#2- APPROFONDIR VOTRE RÉFLEXION

Votre liste de soft skills est certainement bien étoffée maintenant. Mais pour que votre travail d’identification de vos soft skills soit pertinent et surtout exploitable, il va falloir aller encore un peu plus loin.

Pour cela, reprenez votre liste de soft skills, et mettez-vous une note entre 1 et 5 pour chacune d’elle.

Le but n’est pas de déconstruire tout le travail de valorisation que vous venez d’effectuer précédemment. Mais de vous permettre de hiérarchiser vos aptitudes transversales qui font de vous quelqu’un d’unique et de sélectionner celles qui vous correspondent le plus à instant T.

Cette étape vous sera particulièrement utile si vous êtes en pleine réflexion concernant une éventuelle reconversion professionnelle et que vous n’avez pas d’idée précise en tête.

Vous pourrez également mettre à jour votre CV en indiquant les trois ou cinq soft skills qui vous caractérisent le mieux. Il peut aussi être intéressant de mettre en avant ses compétences sur votre profil LinkedIn par exemple.

SE FAIRE ACCOMPAGNER POUR IDENTIFIER SES SOFT SKILLS

Si vous avez fait ce premier travail d’autodétection de vos soft skills, peut-être n’êtes vous pas pleinement convaincu de vos résultats. Il n’est pas rare de faire un blocage sur cette question ou d’avoir un syndrome de l’imposteur tellement développé qu’il vous empêche de prendre conscience de votre valeur et votre potentiel.

Vous faire accompagner pour identifier vos soft skills peut alors être tout à fait pertinent.

Il n’existe pas de formation à proprement parler pour identifier les soft skills. Mais il existe d’autres solutions. Nous pouvons citer à titre d’exemple :

  • le coaching professionnel ;
  • le bilan de compétence ;
  • les ateliers sur les soft skills.

Grâce aux échanges avec les professionnels et aux exercices pratiques, ces accompagnements peuvent vous aider à reconnaître de manière précise vos soft skills.

Identifier ses soft skills est donc avant tout un travail sur soi. Presque une introspection. Lorsque vous entamez cette démarche, soyez bienveillants avec vous. Rappelez-vous que vous n’êtes pas obligés de faire ce travail seul. De plus, les soft skills s’acquièrent avec le temps et l’expérience. N’hésitez pas à faire ce travail d’identification régulièrement.

 

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