Ce livre est arrivé dans ma vie alors que je commençais à m’intéresser au rangement. A cette époque, je trouvais en effet qu’il y avait trop de désordre chez moi, bien que je fasse régulièrement du rangement. Je me disais que mon appartement était trop petit, et que je devrais déménager pour en prendre un plus grand. Mais je ne voulais pas quitter le quartier où je vivais, et prendre un logement plus grand sans trop m’éloigner aurait voulu dire payer un loyer plus cher. Ce qui ne m’enchantait pas.

 

J’ai donc acheté ce livre, mais je l’ai posé sur une étagère de ma bibliothèque, et je ne l’ai pas lu tout de suite. Je l’ai repris quand j’ai vraiment commencé un travail de tri et de rangement chez moi, dans une démarche de minimalisme. Pour ceux qui ne connaissent pas, le minimalisme est un mode de vie qui consiste à vivre aussi bien ou même mieux avec moins de choses matérielles. J’ai d’ailleurs écrit un article sur mon blog à ce sujet. J’avais fini par intégrer en moi que la seule façon d’avoir un appartement en ordre sans ranger sans cesse et sans avoir besoin de déménager dans un logement plus grand était d’avoir moins de choses. 

J’avais donc entrepris un gros tri chez moi quand j’ai commencé à lire ce livre.

 

L’auteure, Marie Kondo, est une coach en rangement au Japon, où elle est très connue. Dans cet ouvrage, elle explique pourquoi un logement ne reste pas longtemps rangé, alors que c’est notre rêve à toutes. Puis elle nous invite à commencer par jeter. Cette étape n’est pas évidente, mais Marie Kondo nous donne des astuces pour cela. Notamment, ne garder que les objets qui sont vraiment utiles, et ceux pour lesquels nous éprouvons de la joie

Elle nous donne ensuite sa méthode pour ranger une fois pour toute, la méthode Konmari, ainsi que des conseils pour garder un logement en ordre sans y passer des heures.

Il faut effectuer le rangement par catégories d’objets, et non par pièce comme on pourrait avoir tendance à le faire, et commencer par les habits, puis les livres, les papiers, les objets divers pour terminer par ceux qui ont une valeur sentimentale et les photos. 

 

Une séance de rangement organisée chez un client par Marie Kondo commence d’abord par le fait de sortir tous les objets d’une même catégorie des placards et des étagères, et de les mettre sur le lit  ou par terre. Le client prend ensuite chaque objet dans les mains et voit s’il ressent de la joie à son contact. Ceux avec lesquels il ressent de la joie sont mis de côté pour être gardés et rangés ensuite. Les autres seront donnés ou jetés.

Il peut y avoir des exceptions, comme les objets ayant une valeur sentimentale qui ne procurent pas de joie mais dont on n’arrive pas à se débarrasser, que l’on peut conserver tout en en gardant le moins possible.

 

Cette méthode préconise aussi de choisir un endroit pour chaque chose, et de pratiquer le rangement vertical, sur des étagères, plutôt qu’empiler des objets, comme les livres, les uns sur les autres.

 

Dans le dernier chapitre, l’auteure donne des exemples d’effets positifs du au rangement, qui permet notamment, selon elle, d’acquérir plus de confiance en soi, d’avoir plus de chance dans sa vie et d’être plus heureux.

 

Comment j’ai utilisé ce livre

 

Quand j’ai commencé la lecture de ce bouquin, j’étais déjà en train de faire du rangement. Je me suis rendue compte que j’appliquais, sans le savoir, la méthode Konmari puisque j’avais instinctivement commencé par le rangement des habits. Ce qui m’a encouragé à poursuivre la lecture, mais surtout à suivre les étapes et les conseils que donne Marie Kondo.

Je me référais à ce livre comme à un coach, quand j’avais des questions pour savoir notamment comment faire avec les objets ayant une valeur sentimentale, qui sont inutiles, qui ne nous apportent pas forcément de la joie, mais dont on n’arrive pas à se débarrasser.

 

Comment j’ai appliqué la méthode Konmari

 

Cette méthode est très efficace. Mais je me suis tout de même aperçu d’un inconvénient si je l’appliquais à la lettre. Celui d’avoir des regrets d’objets dont je me serais séparée. 

Pour éviter cela, je fais la chose suivante. Quand je n’arrive pas à me débarrasser d’un objet, je le laisse de côté dans un endroit bien en vue, pour que justement je puisse le voir le plus souvent possible. 

Au bout de quelques jours ou tout au plus de quelques semaines, soit cet objet me gène, et je prends conscience que je peux m’en débarrasser sans regret. Et c’est ce que je fais. 

Soit je réalise qu’il m’est finalement utile, et je finis par m’en servir dans ma vie de tous les jours.

Cela m’est arrivé pour un habit mi-saison que j’ai ressorti lors du tri, et que j’hésitais à donner. Maintenant je le mets régulièrement à l’automne. 

Cela m’est aussi arrivé pour des sacs que j’hésitais à donner. Ils sont restés quelques temps dans un coin de mon salon, jusqu’à ce que je décide sans regret de les vendre sur internet.

La clé pour que cette astuce fonctionne, c’est de laisser l’objet bien en vue pour ne pas l’oublier. Au bout de quelques temps, l’objet devient gênant, puisqu’il prend de la place. Et le fait de l’aoi eu en vue tous les jours fait que le cerveau a fait son choix, inconsciemment en quelque sorte, et que la décision-de le garder ou de s’en séparer- s’impose d’elle-même.

 

Le bilan

 

Depuis que j’ai effectué ce travail de trier et de ranger, je n’ai constaté que des bénéfices.

 

Tout d’abord, je ne passe plus des heures à faire du rangement, pourtant mon appartement est en ordre. 

Je passe moins de temps à faire le ménage : logique, vu qu’il y a moins de choses, et surtout moins de bibelots sur les étagères, donc moins d’objets à nettoyer.

L’énergie circule plus librement dans le logement, puisqu’elle n’est pas bloquée.

Je me sens aussi plus en forme, plus dynamique (du fait que l’énergie circule mieux chez moi ? Sûrement) et plus légère : le fait de m’être débarrassée de choses que j’avais depuis des années, mais qui ne me servaient pas, m’a donné l’impression de perdre des kilos. Bien sûr, je n’ai pas maigri physiquement (si ranger faisait maigrir, ça se saurait) mais paradoxalement le fait de moins posséder me fait me sentir plus légère.

 

Un autre aspect positif dû à ce travail. J’ai pris conscience que je n’avais pas besoin de posséder des tonnes d’objet pour être bien dans ma peau. 

La conséquence : je consomme aujourd’hui de façon plus responsable. Je veux dire qu’avant d’acheter un objet, notamment un habit, je me demande si je le mettrai, ou s’il risque de rester dans ma penderie pendant des années. C’est une question que je ne me posais pas forcément avant, surtout quand le vêtement en question était soldé ou pas cher et que j’avais l’impression de faire une bonne affaire.

 

Il y a aussi ce que j’appelle les bénéfices collatéraux comme le fait de trier, de donner, qui permet à des objets d’avoir une seconde vie ou d’être recyclés, et à des personnes dans le besoin de pouvoir s’acheter le nécessaire.

 

Pour conclure, je me suis rendue compte que le fait de trier, et de ranger, est une démarche d’abord personnelle mais qui va au-delà. Bien sûr, elle permet d’abord de se sentir mieux soi-même, et dans son lieu de vie. Elle permet également de prendre conscience de sa façon de consommer et de la changer. Elle s’inscrit également dans une démarche durable, avec le recyclage d’objets qui auront ainsi une deuxième vie et n’augmenteront pas les tonnes de déchets produits chaque année par notre monde occidental.

 

Qui suis-je ? Je m’appelle Stéphanie, je suis une passionnée de développement personnel reconvertie en coach de vie. J’accompagne les personnes qui veulent faire la paix avec leurs émotions négatives, et mieux gérer leur stress pour être bien avec eux-mêmes et avec les autres.

Vous pouvez me rejoindre sur mon site Zen Au Quotidien ainsi que sur mon groupe Facebook Zen Au Quotidien

 

 

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