Entendons-nous bien : l’alcool est à consommer avec modération et bon nombre de régimes ou d’état de santé proscrivent complètement l’ingestion d’alcool. Néanmoins, un petit verre de vin de temps en temps quand on est un parent parfaitement imparfait ça peut (aussi) faire du bien ! Pour l’apéritif, pour accompagner un bon fromage ou juste par « gourmandise », on ne se refuse pas toujours l’ouverture d’une petite bouteille. Et puis, le vin est l’un des symboles de la France ! Notre pays est tout de même le premier producteur mondial de vin. Mais comme tout produit de consommation, il contient à présent de nombreuses substances nocives dues à l’utilisation massive de produits chimiques de synthèse pour la culture et pour la conservation du produit.

Avec l’essor de la culture bio, de nouvelles appellations sont apparues : vins conventionnels, vins biologiques, vins naturels…

Zoom aujourd’hui sur les étiquettes et sur les différences entre ces produits.

 Ce qu’il faut tout d’abord savoir, c’est que la quasi-totalité des vins que nous consommons à présents contiennent des additifs. Selon les critères de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), ces additifs ne sont pas nocifs… tout en définissant les doses journalières admissibles (DJA) par personne c’est-à-dire la quantité maximale d’additifs à ne pas dépasser pour que cela n’ait pas d’impact sur notre santé. Ainsi, les producteurs viticoles sont autorisés à utiliser un certain nombre de produits : jusqu’à 47 additifs différents pour les vins dits « conventionnels » contre 35 additifs pour les vins « bio » tandis que, pour les vins naturels, on n’en utilise aucun à part éventuellement le dioxyde de souffre (et cela sera mentionné sur l’étiquette de la bouteille).

Parmi les additifs les plus couramment utilisés (dans la production viticole mais aussi dans l’agroalimentaire) on peut citer le dioxyde de souffre (qui apparait sous le code E220 sur les emballages). A ces substances inhérentes au processus de vinification, on doit bien évidemment ajouter toutes les substances découlant des traitements dont ont bénéficié les grappes de raisin avant leur récolte. On trouve ainsi dans la très grande majorité des vins des traces de pesticides…

Pourquoi ces additifs ?

Si les producteurs viticoles utilisent tous ces additifs, c’est en fait pour obtenir un produit le plus stable possible, avec un PH constant, permettant de s’assurer que chacune des bouteilles qui sera vendue aura le même goût ou presque. Pour le côté « esthétique » aussi, on va utiliser des substances permettant de maîtriser l’oxydation et des agents anti-brunissement pour obtenir par exemple un vin blanc vraiment très blanc. On ajoute par ailleurs de la levure au vin tout simplement parce que celle naturellement produite par les raisins est détruite par les traitements chimiques déposés sur les vignes pour augmenter toujours plus les récoltes.

Si certains additifs sont autorisés dans la fabrication des vins biologiques, l’utilisation de pesticides potentiellement nocifs ne le sont bien évidemment pas. Et bonne nouvelle, la culture biologique du vin est en constante évolution. Si en 2010 on comptait près de 20 000 hectares certifiés bio en France, on en comptait quasiment 60 000 en 2016 répartis sur plus de 5200 exploitations, soit près de 9% de la surface totale du vignoble. Certains vins bio utilisent des levures de laboratoire et d’autres des intrants.

Les différentes catégories de vins bio

Si nous parlons dans cet article des vins bio dans leur ensemble, l’appellation est en fait quelque peu erronée car il existe trois catégories de vins dont la production vise à limiter voire éradiquer la présence de substances potentiellement nocives pour notre organisme et pour la planète en général : les vins biologiques, les vins biodynamiques et les vins naturels.

Depuis 2012, on peut vraiment parler de vin biologique car cette appellation regroupe non seulement une viticulture respectueuse de l’environnement mais aussi une vinification plus raisonnée. Ainsi, un vin est considéré comme bio si le viticulteur n’a ajouté aucun traitement synthétique ni d’insecticide dans ses vignes mais aussi s’il réduit l’apport d’intrants dans le processus de vinification. Néanmoins, l’apport de certaines substances demeure autorisé dans le cadre de l’acidification et de la désacidification, du traitement thermique, de l’ajout de tanins, de l’ajout de copeaux de bois, de soufre, les levures industriels…  Ils sont donc certainement moins « mauvais » que les vins non bio mais ils demeurent soumis à controverse compte-tenu des pratiques de vinification qui restent quand même très proches de ce qui se pratique dans le non bio.

On parle ensuite de vin biodynamique dès lors que la démarche bio va plus loin : pour limiter la nécessité d’ajouter diverses substances, on se concentre sur une viticulture de qualité. Ainsi, les vignerons essaient d’enrichir directement le sol pour favoriser un bon échange entre la terre et la vigne. Ils utilisent des préparations à base de plantes qu’ils infusent, dynamisent ou macèrent pour contribuer à un renforcement et à meilleur développement de la vigne. Le calendrier lunaire est aussi un outil primordial pour ces viticulteurs. Dans le processus de vinification, on tolère l’ajout de soufre mais à des taux plus bas que pour les vins bio. Le collage du vin, la filtration et l’ajout de sucre (pour les pétillants uniquement) sont aussi autorisés.

Enfin, on a le vin naturel qui est en fait une combinaison des deux méthodes mais qui est encore plus exigeant car les intrants et les techniques visant à modifier le jus originel sont totalement proscrits. Seul l’ajout (très très limité) est toléré, même s’il existe aussi des « puristes » qui optent pour des vins sans ajout de soufre donc sans sulfites (on parle alors de vins SAINS – Sans Aucun Intrants Ni Sulfites).

Où trouver ces vins ?

Si certaines grandes enseignes proposent parfois des vins bios (voire biodynamiques mais très rarement voire jamais des vins naturels), ils restent très difficiles à trouver dans la grande distribution. Il faut du coup se tourner vers des cavistes (généralement spécialisés dans la vente de vins bio ou naturels) ou des sites internet spécialisés.

La référence parisienne est La Cave des papilles mais vous trouverez sur le site www/vinsnaturels.fr la liste des cavistes présents partout en France.Vous trouverez également un certain nombre de sites internet spécialisés dans la vente de ces vins.

Vous pouvez vous tourner vers Pinotbleu.com, dont l’équipe choisit ses vins évidemment en fonction de leur pouvoir gustatif et de leur qualité mais aussi dans le but de soutenir la viticulture durable. Tous sont donc issus de l’agriculture bio ou biodynamiques et sont garantis sans pesticides, sans intrants et sans additifs chimiques. Les produits proposés par ce site sont non seulement bio mais aussi vegan (en dehors de deux références à savoir le Champagne Marie Forget et le Costière de Nîme). Depuis ce site, vous pouvez composer vous-même votre coffret de 6 bouteilles (livraison gratuite en 24h) ou opter pour la box. Vous pouvez aussi opter pour la box Pinot Bleu qui permet de recevoir pendant 3, 6 ou 12 mois 2 bouteilles de vins made in France rigoureusement sélectionnés (rouge, blanc, rosé ou pétillant), accompagnés d’un magazine réalisé spécialement pour les clients de Pinotbleu.com (magazine dont vous pouvez personnaliser l’édito si vous choisissez d’offrir cette box à quelqu’un !). En plus de sélectionner rigoureusement les produits, l’équipe de Pinot Bleu a aussi fait le choix d’utiliser des matériaux recyclés et recyclables pour ses coffrets et son magazine. L’entreprise est par ailleurs estampillée B Corp, un label pour les entreprises engagées pour le bien commun.

N’hésitez pas aussi à vous tourner vers LET IT BIB qui propose de vous faire livrer à domicile des vins naturels, biodynamiques et bio en BIB (Bag In Box c’est-à-dire en « cubi ») entièrement recyclables de 3L ou 5L. Un format plus écologique, qui pousse moins à la consommation (car le vin peut s’y conserver jusqu’à 6 semaines après ouverture… ce qui n’est pas du tout le cas d’une bouteille), qui est pratique et plus écologique. Avec votre cubi, vous recevrez un (très) sympathique carnet de dégustation qui vous permettra d’avoir un aperçu de l’ensemble de la gamme proposée par ce caviste militant et d’y inscrire vos petites notes perso. Vous avez une préférence pour le rouge, le rosé ou le blanc ? Les 3 sont présents dans le catalogue LET IT BIB.

Envie de devenir un expert en vin ?

Si vous souhaitez vraiment connaître le monde du vin et apprendre à les sélectionner, à les reconnaître et à les apprécier, vous pouvez aussi optez pour les cours d’œnologie comme le propose Pro dégustation. S’ils ne proposent que sur Paris les cours de mixologie (pour réaliser des cocktails) et la formule « Dîner accords mets et vins », les autres formations sur le vin (qui existent en différents niveaux) sont proposées dans 27 villes françaises (réparties sur tout le territoire métropolitain) mais aussi en Belgique et au Luxembourg. En plus des différentes formules proposées, Pro dégustation vous permet également d’offrir l’une de ces formations avec des chèques cadeaux.

 

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour avoir une consommation (éco)responsable de vin … preuve que Miel Citron ça n’est pas que de la tisane !

 

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