Après les témoignages de nos VDI petite enfance Marion et Charlène, retour dans le sud avec la vision de Virginie, conseillère puériculture Miel Citron dans le Gard (30), à propos de l’histoire du Père Noël et de la façon dont on peut aborder la question avec ses enfants.
Ho ho ho bonjour la planète parentalité….
Aujourd’hui je m’interroge sur le fait d’entretenir ou non le mythe du Père Noël. Entre tradition et envie de vérité je vais vous raconter comment mon fils a découvert la dite « vérité ». Quand je suis devenue maman, j’ai commencé à me poser de nombreuses supers questions polémiques : laisser pleurer mon fils, le faire dormir seul dans sa chambre, allaitement ou biberon … et tant d’autres. Mais pas celle-ci : Faut-il faire croire au Père Noël ?
C’était pour moi une évidence de décorer la maison, de monter le sapin, de lire des histoires qui parlent de ce gros barbu vêtu de rouge, de voir un membre de la famille prendre sa place l’espace d’un instant lors de la traditionnelle distribution des cadeaux et d ‘acheter une jolie boule « mon 1er Noël ». Toute cette féerie autour de cette fête de fin d’année, éveiller l’imaginaire des enfants, leur offrir un peu plus de rêve, quoi de plus merveilleux ?
Le verre de lait, les biscuits déposés près du sapin parce que cela demande de l’énergie de faire le tour du monde en traîneau pour gâter tous les enfants en une seule nuit et dans le froid. Il faut dire que chez nous il se rajoute du travail, il passe plusieurs fois : le soir du réveillon, puis plus tard dans la nuit pour en découvrir encore au petit matin. Et comme il n’en a pas encore assez, il passe aussi déposer quelques paquets chez les tatas, tontons, grands-parents … la famille est grande, ce vieux bonhomme se faciliterait bien la nuit à en poser moins et tout au même endroit (ceci est un autre sujet tout aussi intéressant à développer).
J’adore voir mon fils arracher ouvrir ses paquets à la chaîne avec frénésie. D’année en année cette magie opère toujours autant. Enfin… d’année en année… pas tant que ça… Sûrement trop vite à mon goût… S’en suit en grandissant toujours un peu trop vite à mon goût des questions venant de mon fils cette fois-ci.
Parce que bon, ce barbu avec son costume, il a beau être magique, il est partout ! Au super marché… il est là ! Dans la rue… il est là ! À l’école… encore là ! Et ça bien avant Noël ! Alors du haut de ses 3 ans, mon fils commence à trouver louche que ce vieux monsieur troque ses bottes contre des baskets, que parfois il a un gros ventre puis parfois plus petit, qu’il n’a pas toujours la même voix… L’engrenage commence. Effectivement c’est tellement irréaliste d’être partout à la fois, alors le Père Noël doit bien avouer qu’il se fait aider par d’autres personnes qui jouent son rôle pendant qu’il est au pôle nord pour les derniers préparatifs du grand jour.
L’année suivante, les questions deviennent plus précises : comment fait-il pour tout distribuer en même temps ? (on sort le globe, les fuseaux horaires, la géographie… ça passe), pourquoi il y a tous ces jouets dans les magasins et qu’il y a le prix ? Si ce sont les lutins qui fabriquent (et oui n’oublions pas les lutins de Noël ! )… Vous l’avez compris les enfants savent nous mettre au pied du sapin mur avec leurs pourquoi.
Entre l’école, les copains qui ont des grands frères… ou simplement les voisins a qui on n’a pas « fait croire » au Père Noël, la vérité est au bout de la rue. C’est d’ailleurs ces petits voisins qui jouent chaque jour avec mon loulou qui ont ouvert une porte, telle une case du calendrier de l’Avent. N’y voyez aucun jugement bien au contraire, ces enfants ont été une transition : le Père Noël est alors passé de réalité à légende. Une histoire racontait qu’un vieux monsieur une nuit par an distribuait des cadeaux… Que chacun était libre d’avoir envie de croire en lui… ou en des récits similaires tels que les rois mages, Saint Nicolas, Babouchka…
Mais alors qui est ce qui dépose les cadeaux au pied du sapin ? La réponse est sans appel ! « C’est toi et papa mais ça je le savais déjà ! » mon fils avait 5 ans.
Nous avons longuement discuté du fait que chaque famille vivait Noël à sa façon et qu’il était important de respecter les croyances des camarades, qu’il fallait garder le « secret ». Rendant alors mon fils complice de cette fausse vérité.
Quelques semaines après les fêtes de fin d’année, mon fils m’interpelle, comme cela sans prévenir, au milieu d’une discussion des plus anodine : « Maman? Si le Père Noël n’existe pas vraiment… ça veut dire que le lapin de Pâques et la petite souris non plus ? » Je lui ai tendrement demandé ce que lui croyait :
« Même si je sais, j’ai envie d’y croire pour rester un enfant »
Il a aujourd’hui 7 ans ½ et il écrit toujours sa lettre au Père Noël avec la même étincelle magique dans le regard.
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